Le film de danse représente un genre à part entière. Dans certaines industries cinématographiques, comme à Bollywood, le film de danse est presque une systématique, tandis que dans le cinéma occidental, il est intégré au vaste champ des comédies musicales.
Le film de danse a intéressé aussi bien les majors américaines désireuses de figurer au box-office que les réalisateurs de renom. Les titres qui sont susceptibles de rentrer dans la catégorie du film de danse sont ainsi de qualités très variables mais les véritables aficionados de la danse y trouveront toujours leur compte de musiques et de chorégraphies.
Le film de danse le plus ancien que l’on puisse citer date de 1948 et est intitulée « Les Chaussons rouge » (réalisation par Michael Powell et Emeric Pressburger). Plus connu mais à peine plus récent, « Chantons sous la pluie », de Stanley Donen avec Gene Kelly dans le rôle principal, est sorti en 1952. Pour les années 60, on peut citer le film de danse au discours très sombre de Sydney Pollack, « On achève bien les chevaux » (1969).
A la fin des années 70, la « Fièvre du samedi soir » de John Badham (1977) marque le début de la grande époque du film de danse qui sera marqué ensuite par la sortie de titres tels que « Flashdance » d’Adrian Lyne en 1983 et, la même année, « Footloose » d’Herbert Ross, puis « Ginger et Fred » de Federico Fellini en 1985 et « Dirty Dancing » d’Emile Ardolino en 1987. Plus récemment encore, le film de danse s’est illustré avec « Billy Elliot » de Stephen Daldry (2000) et « Whatever Lola wants » de Nabil Ayouch en 2007.