Le terme de « danse sociale » est assez récent, et tend à remplacer le terme plus ancien de « danse de bal ». Mais il s’agit bien de la même chose : la danse sociale est une danse qui se pratique sans public et collectivement.
La danse sociale s’oppose ainsi à la notion de danse de spectacle. Par définition, la danse sociale est pratiquée par des amateurs et non par des professionnels, et en l’absence de public. En ce sens, la danse sociale se pratique par excellence dans les bals populaires ou thématiques, et dans les dancings.
Les discothèques ne sont pas considérées comme des lieux de danse sociale, car elles suscitent en général des danses individuelles : tout le monde danse au même endroit, mais sans interférence des danseurs entre eux. La danse sociale peut toutefois advenir, occasionnellement, dans les « boîtes de nuit » et discothèques par le biais de danses nouvelles telles que la danse électro, qui se pratique au sein d’un groupe appelé « crew » ou « team ».
En règle générale toutefois, la danse sociale est assimilée aux danses de salon et se pratique dans des bals qui peuvent être, selon les cas, généralistes (ils alternent différents styles en fonction de la demande des danseurs) ou thématiques (consacrés exclusivement à une seule danse, comme la salsa). Au sens le plus strict du terme, la danse sociale suppose normalement que les partenaires changent à chaque nouvelle danse, ce qui est particulièrement efficace pour faire de nouvelles rencontres et explique en partie l’engouement nouveau du public pour la danse sociale.